PROTECTS) Pour la Reconnaissance, l'Organisation et Tisser l'Entraide Contre la Traque et le Stalking.

Revue d’actualités de janvier 2020

POLICE USA – 01/01/2020

Fêtes de fin d’années, vacances ? Les stalkers ne font pas de break

Depuis fin novembre, cet américain stalkait son ex-conjointe, lui envoyant même une centaine de messages et appels sur Facebook à Noël, malgré les avertissements du commissariat. Parmis ces messages, des menaces de faire faire une enquête sociale à la police pour la retrouver, ou encore de la faire arrêter pour ne pas avoir gardé contact avec lui en raison de leurs enfants.

Il a été placé en garde-à-vue et comparaîtra devant la justice à la fin du mois.

https://www.timesnews.net/Law-Enforcement/2020/01/01/HCSO-charges-ex-with-stalking-harassment-for-100-messages-in-two-days

JUSTICE FRANCE – 05/01/2020

« Violences et harcèlement contre son ex-compagne à Blanzy »

« Il lui a pourri la vie. Il a instauré un climat d’insécurité permanente »

https://montceau-news.com/faits_divers/586980-tribunal-violences-et-harcelement-contre-son-ex-compagne-a-blanzy.html

VIE PRIVÉE – JUSTICE UE – 05/01/2020

Droit au déréférencement des moteurs de recherche : du nouveau

Précisions de la CJUE au sujet des données sensibles ainsi que des décisions de justice au pénal

https://asso-protects.org/conseils/conseils-sur-internet/#Dereferencement

RAPPORT D’ÉTUDE – DOCUMENTATION – 11/01/2020

Violences conjugales faites aux femmes : « Elle l’a bien cherché »

Une étude en Espagne analyse le phénomène de minimisation et de responsabilisation, et de blâme des victimes.

https://www.researchgate.net/publication/328202201_Assessing_Victim-Blaming_Attitudes_in_Cases_of_Intimate_Partner_Violence_against_Women_Development_and_validation_of_the_VB-IPVAW_Scale

Conclusions de l’étude :
Les attitudes de blâme envers les victimes sont fortement liées à l’acceptabilité des violences faites aux femmes.
Les personnes sexistes sont plus susceptibles de blâmer les victimes.
Les hommes sont plus enclins que les femmes à blâmer les victimes.
Les hommes abuseurs conjugaux blâment les victimes plus que les hommes de l’échantillon général.
Cette étude peut être utilisée pour évaluer les changements d’attitude pendant et après les interventions auprès des délinquants conjugaux, ainsi qu’un outil de dépistage pour détecter les individus plus enclins à blâmer les victimes de violences conjugales.
Les auteurs invitent à mener ce type d’étude dans d’autres pays, puisque la culture peut influencer sur les résultats.

JUSTICE FRANCE – 22/01/2020

« Féminicide : pourquoi la justice a libéré un homme condamné à 30 ans de prison »

Ramon Cortes a assassiné son ex-compagne en 2013, après lui avoir fait subir violences, traque, stalking, intrusions de domicile… Placé en détention provisoire, celle-ci est arrivée à son terme légal; il vient d’être remis en liberté, sous contrôle judiciaire.

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/feminicide-pourquoi-la-justice-a-libere-un-homme-condamne-a-30-ans-de-prison-7799909139

RAPPORT D’ÉTUDE – DOCUMENTATION – 22/01/2020

« Le stalking c’est pas sérieux », « Le stalking c’est romantique » et « Les victimes sont responsables » sont les trois attitudes de minimisation courantes à combattre selon une étude

Dans leur étude B. McKeon, T. E. McEwana et S. Luebbersa analysent les attitudes de normalisation, justification et minimisation du stalking qui entravent la reconnaissance du tors subi par les victimes, et peuvent conduire à une moindre prise en charge par la police.

https://www.researchgate.net/publication/271567992_It’s_Not_Really_Stalking_If_You_Know_the_Person_Measuring_Community_Attitudes_That_Normalize_Justify_and_Minimise_Stalking